Coup de tuba #3 – La longueur des contenus web nautiques
La longueur des contenus web nautiques vous intéresse ? Alors cette nouvelle newsletter est faite pour vous !
Dans le numéro précédent de Coup de Tuba, nous avons vu ensemble que lire sur le web n’est pas si facile. Sur notre ordinateur ou notre Smartphone, nous sommes tous pressés, inattentifs voire distraits. Et en tant que rédacteur de contenus nautiques, il faut savoir être clair et capter l’intérêt du public.
Lorsqu’on crée du contenu maritime ou fluvial – qu’il s’agisse d’un post pour les réseaux sociaux, d’un article de blog, d’une page de site web, d’une newsletter ou d’un livre blanc, choisir la bonne longueur de texte est fondamental.
Aujourd’hui, nous abordons la question ensemble, dans ce nouvel épisode de Coup de Tuba !
Choisir la longueur d’un article de blog nautique
Quand on se lance dans la rédaction web et la préparation de contenus, on se pose naturellement la question de vers quoi il vaut mieux s’orienter. Si vous me lisez, c’est probablement votre cas !
Bien souvent, lorsque vous faites appel à L'eau salée, j’évoque avec vous la question de la longueur des contenus web nautiques. Et je me rends compte que vous n’avez pas vraiment d’idée de ce qu’un nombre de mots peut représenter.
Alors, d’abord, voici plusieurs exemples de ce que peuvent être des contenus de 500, 1 000, 1 500, 2 000 ou 5 000 mots.
Quelle longueur de texte adopter, pour quel type de contenu ?
Vous vous en doutiez peut-être : en matière de longueur de contenus à publier sur le web, il n’y a pas de règle ! Lorsqu’on fait quelques recherches dans les domaines maritime et fluvial, on se rend vite compte qu’il y a de tout. Mais il existe tout de même quelques récurrences.
L’infographie ci-dessous détaille les nombres de mots couramment rencontrés dans les contenus web nautiques (décembre 2023) 👇
Concernant les articles de blog – qui représentent la très grande majorité de vos demandes avec L'eau salée, on me demande le plus souvent des articles de 1 500 mots. Perso, s’il faut, je déborde : j’aime que les contenus nautiques sur lesquels je travaille soient bien ficelés !
Mon point de vue, c’est que plus l’article est long, plus il y a de possibilités de creuser le sujet, plus l’article peut être complet et, potentiellement, être bien référencé. Et, je le vois bien au fur et à mesure de mes recherches : les contenus qui se démarquent sur le web font la plupart du temps 1 500, 2 000, 2 500 mots.
Forcément, préparer un texte de 2 000 mots sur un sujet pour lequel vous n’avez rien à dire n’aura pas d’intérêt. Vous ne parviendrez pas à capter votre lecteur, qui ne lira jamais l’intégralité du contenu. Mais, quand c’est pertinent, un article long est l’occasion d’explorer un sujet maritime ou fluvial en profondeur, pour apporter beaucoup d’informations de valeur et passionner votre lecteur.
Les contenus nautiques sur les réseaux sociaux
Pour les publications maritimes ou fluviales sur les réseaux sociaux, il y a différentes tendances : texte court, texte long, écrit temporaire ou permanent, rédaction accompagnée d’une illustration ou non…
Quel que soit votre choix, il faudra limiter la longueur de vos contenus nautiques au canal de diffusion que vous souhaitez utiliser. Cette fois, ça ne se compte plus en mots, mais en caractères.
En décembre 2023, les limites de caractères imposées par les différents réseaux sociaux sont les suivantes :
Facebook : 63 206 caractères
LinkedIn : 3 000 caractères
Instagram : 2 200 caractères
X (anciennement Twitter) : 4 000 caractères (280 en mode gratuit)
TikTok : 2 200 caractères
YouTube : 5 000 caractères.
L’algorithme de Google concerne aussi les contenus nautiques !
Il faut être conscient que la longueur de vos écrits, avec bien d’autres facteurs, déterminera votre placement dans les résultats fournis par les moteurs de recherche.
Comme vos futurs clients, l’algorithme devra trouver dans vos écrits nautiques la preuve que vous êtes un expert dans votre domaine. Votre contenu devra être fiable, véridique, et idéalement en lien avec du contenu d’autorité dans votre spécialité. Si c’est le cas, le moteur de recherche « admettra » que votre article de blog maritime ou fluvial apporte du contenu de valeur aux internautes, et qu’il y a un intérêt à le mettre en avant pour qu’ils puissent le consulter.
En décembre 2023, les contenus de 1 000 à 1 500 mots sont mis en avant. Leur format correspond à des articles complets, permettant de traiter des sujets en intégralité. Mais il y a bien d’autres critères à prendre en compte !
Rappelons, par exemple, qu’il vous faudra ajouter des titres, sous-titres, des sauts de lignes et autres pour structurer votre contenu. Les images sont aussi très importantes, mais nous en reparlerons…
La longueur des articles nautiques, liée au SEO et aux mots-clés
La longueur de votre article de blog maritime ou fluvial devra aussi être choisie en fonction des mots-clés sur lesquels vous voulez positionner votre entreprise nautique, et la façon dont vos principaux concurrents sur le marché les ont déjà utilisés.
Je m’explique :
Si vous souhaitez être mieux positionné dans les résultats de recherche que l’entreprise concurrente sur la requête « winch bleu à paillettes », par exemple, il faudra vous intéresser aux contenus nautiques comprenant ce mot-clé, qu’elle a elle-même diffusés.
Si elle a récemment mis en ligne un article bien pensé, inséré 6 fois le mot-clé longue traîne de façon intelligente, qu’elle a utilisé le champ lexical associé et les principales cooccurrences, vous savez déjà qu’il vous faudra faire mieux !
Ceci passera très probablement par un texte encore plus pertinent, utile à votre cible et vos lecteurs, comprenant davantage de mots-clés, dans un contenu nautique un peu plus long.
Une seule règle : adapter le contenu web nautique
Quelle longueur adopter pour un article nautique ? Quel nombre de mots minimum ou maximum pour une publication maritime ou fluvial sur les réseaux ? Il n’y a, bien sûr, pas de réponse toute faite.
Tout dépend du sujet à traiter, du message à faire passer, des informations dont vous disposez, des canaux, jours, dates et heures de diffusion… Mais aussi (et surtout !) de votre cible, de ses besoins, de ses habitudes et modes de consommation.
Si vous avez déjà l’habitude de publier du contenu nautique sur le web, pensez aussi à adopter un comportement en accord avec votre identité de marque, avec la façon dont votre entreprise maritime ou fluviale communique déjà, et avec le ton que vous avez l’habitude d’employer. Vous pouvez aussi prendre un peu de temps pour analyser les résultats des contenus déjà publiés sur votre site ou blog nautique, et ainsi déterminer le format qui plaît le plus à votre audience.
Enfin, il faut savoir que pour fidéliser vos lecteurs, et être favorisé par les algorithmes des moteurs de recherche et des réseaux sociaux, il faut aussi publier régulièrement. A vous de voir si, dans votre cas, il vaut mieux mettre en ligne des contenus longs six fois par an, par exemple, ou s’il n’est pas préférable de penser davantage d’articles nautiques plus courts, à publier plus régulièrement.
Des outils pour compter les mots d’un texte maritime ou fluvial
Si le texte sur lequel vous souhaitez travailler est en ligne, il existe plusieurs extensions capables de vous renseigner rapidement sur le nombre de mots. Sous Chrome, par exemple, l’extension Word Counter Plus est bien pratique : vous surlignez votre texte et, par un simple clic droit, vous obtenez le nombre de mots et de caractères correspondant au contenu sélectionné.
Si vous travaillez sous format Word, le nombre total de mots est affiché par défaut en bas à gauche de votre écran. En cliquant sur la case, vous accédez à l’ensemble des statistiques du document. Si vous sélectionnez du texte, les données concerneront uniquement la partie concernée.
Je vous conseille sur vos écrits
A la suite de la dernière publication de Coup de Tuba, vous avez peut-être décidé de vous lancer. Si c’est le cas, bravo ! Je me propose de vous donner mon avis sur ces premiers jets.
N’hésitez pas à les envoyer à l’adresse qui figure en bas de cette newsletter. C’est gratuit ! 😊
Julie Leveugle, créatrice de L’eau salée et de Coup de Tuba
Passionnée par le nautisme, j’ai naturellement choisi de devenir Rédactrice web pour les professionnels du monde maritime et fluvial. Un demi-millier de contenus web nautiques créés plus tard, je partage avec vous mon expérience. J’espère vous donner les clés pour mieux comprendre mon métier, et vous donner l’opportunité de développer votre activité.
Vous avez une question, un besoin, ou vous souhaitez que j’aborde un thème en particulier dans cette newsletter ?
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